C'est un périmètre restreint, celui d'un simple quartier issu des standards de l'urbanisme. Un territoire de la monotonie, où le paysage tant traversé est devenu un assemblage de pixels qui se dissolvent dans le vide. À la monotonie succèdent les possibles, l'existence, peut-être uniquement mémorielle, d'espaces qui s'affranchissent de la gravité, s'ouvrent à d'autres interprétations, et retrouvent par là une certaine étrangeté. Le monde lisse et propre du connu, du parcouru s'efface, laissant place à une représentation fragmentaire, comme la map mal chargée d'un vieux jeu vidéo.